ULB-Public Health (Agathe Salmon, Catherine Bouland)
Sciensano (Maryse Ledent, Ha Nguyen)
Au cours de l’année 2022-2023, les données de l’étude ExpoHealth-1 ont été réduites et presqu’entièrement nettoyées. Elles sont désormais mobilisables pour des analyses statistique plus approfondies. L’étude ExpoHealth-2 a été lancée. Il s’agit d’une reproduction de l’étude sur les travailleurs précédemment menée par l’équipe Sciensano, un biomonitoring cytogénétique entre deux groupes de personnes les plus et les moins exposées. 104 personnes de la première phase ont participé à cette deuxième partie de l’étude. Des échantillons de sang ont été prélevés sur chaque participant et 74 d’entre eux ont également accepté de porter à nouveau les appareils de mesure de leur exposition environnementale.
ULB-Public Health (Agathe Salmon, Catherine Bouland)
Sciensano (Maryse Ledent, Eva De Clercq)
La période 2021-2022 a vu la suite et la fin de la récolte de données ExpoHealth. Au total, 490 habitants de Forest, Jette et Etterbeek ont rejoint l’étude. Ils ont porté les appareils de mesure durant 24 heures (EMDEX II ou Lite pour les CEM-EBF, Airbeam2 pour les particules fines, Aircasting sur smartphone pour les niveaux sonores). Ils ont aussi répondu au questionnaire sur leur niveau socio-économique, habitudes de vies, exposition et santé perçues. Enfin, ils ont rempli au cours des 24h un journal rapportant, par tranche de 15 minutes, le type d’environnement dans lequel ils se trouvaient. Sur ces 490 participations, les données sont complètes pour 406 individus. Pour les 83 autres participations, les 24 heures de mesurages sont soit inexistantes soit incomplètes pour un ou plusieurs appareils, ou le questionnaire n’a pas été envoyé. L’année à venir sera consacrée au nettoyage et à l’analyse des données dans le but de répondre aux questions de recherches initiales du projet ExpoHealth qui questionnent l’impact de l’exposition réelle sur la perception d’exposition ainsi que la part de responsabilité du réseau de distribution de l’électricité sur les expositions de CEM-EBF au domicile.
ULB-Public Health (Agathe Salmon, Catherine Bouland)
Sciensano (Maryse Ledent, Eva De Clercq)
La population urbaine est exposée à une accumulation de facteurs environnementaux, tels que la pollution de l’air, le bruit et les champs électromagnétiques. Ces expositions sont liées aux activités de la ville.
L’étude ExpoHealth s’intéresse aux expositions individuelles à divers types de pollutions dans la population générale vivant dans la région bruxelloise. L’étude implique (1) la collecte de données objectives sur l’exposition résidentielle/environnementale à plusieurs polluants: champs électromagnétiques de très basse fréquence, particules fines, bruit et perturbateurs endocriniens, (2) le test d’associations entre l’exposition objective aux polluants et plusieurs indicateurs tels que la perception du risque, la perception de la santé, la connaissance des individus sur leur propre exposition, l’exposition perçue et la déclaration de symptômes non spécifiques. Notre objectif est de recueillir des mesures sur 24 heures d’une journée normale auprès de 600 personnes vivant à Bruxelles.
Les hypersensibilités aux expositions susmentionnées sont également prises en compte.
Le protocole a été soumis au Comité d’éthique d’Erasmus-ULB en août 2018 et accepté après de petits amendements, début novembre 2018. En 2019-2020, des pré-tests de l’ensemble du protocole ont été effectués et ont soulevé certaines préoccupations. L’échelle Modern Health Worries, des questions permettant d’évaluer l’exposition des perturbateurs endocriniens et leur perception ont été ajoutées à la suite d’une étude documentaire approfondie.
Les zones d’intérêt ont été choisies en fonction de plusieurs facteurs environnementaux et socio-économiques. Par la suite, l’équipe d’enquêteur.rice.s de terrain a été formée et des brochures d’invitation à participer à l’étude ont été imprimées et distribuées. Le recrutement d’ExpoHealth-1 n’a commencé qu’en octobre 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. À ce jour, 96 personnes ont déjà participé à l’étude.
