1. J’aimerais avoir des renseignements sur les paramètres de la ligne à haute tension qui passe dans mon jardin.
Pour ce genre de demandes, vous pouvez prendre directement contact avec:
Pour ce genre de demandes, vous pouvez prendre directement contact avec:
ELIA | ||
Contact Center South
(Wallonie et Bruxelles Sud) |
Rue Phocas Lejeune 23 – 5032 Les Isnes | Tél: +32 (0) 81 23 70 11 contactcentersud@elia.be |
Contact Center North
(Flandre et Bruxelles Nord) |
Vaartkaai, 2 2170 Merksem |
Tél: +32 (0) 3 640 07 11 contactcenternoord@elia.be |
Sur base de votre adresse, le repérage de la ligne sera possible et vous en obtiendrez alors les caractéristiques.
En l’absence de normes belges pour le champ magnétique et si on tient compte des recommandations européennes, il n’y a pas de distance de sécurité à respecter, dans la mesure où toutes les installations accessibles au public respectent ces recommandations.
Si on veut, cependant descendre sous les « 0,4 microT », dans les conditions d’exposition maximale, (câbles 150 kV avec charge maximale ), il faudra s’éloigner du câble d’environ 25 m. Dans la pratique cependant, les câbles, tout comme les lignes aériennes, sont rarement exploités à pleine charge; le courant moyen qui les parcourt est donc toujours bien inférieur au courant maximum. La distance à respecter pour rester en-dessous d’une valeur moyenne de 0,4 µT est donc aussi inférieure au 25 m mentionnés ci-dessus
Pour d’autres informations, vous pouvez contacter l’équipe ACE.
Sachant que le niveau maximum de champ magnétique sous une ligne HT (mesuré en respectant les distances de sécurité légales) est toujours inférieur à 50 µT et que les recommandations internationales placent le seuil d’exposition à ne pas dépasser pour le public à 100 µT, on peut affirmer qu’il n’y a pas de distance minimale à respecter en matière de champ magnétique.
Si, par contre, on souhaite rester en dehors du couloir d’influence de la ligne où les niveaux moyens de champ dépassent le seuil épidémiologique de 0,4 µT, il y a lieu de tenir compte de l’état de charge de la ligne qui varie énormément d’une ligne à l’autre et d’un instant à l’autre. En moyenne, pour l’ensemble du réseau, on peut évaluer la demi-largeur de ce couloir (distance à l’axe de la ligne) à environ 90 m en 380 kV, 40 m en 150 kV et 15 m en 70 kV.
Il est connu que le matériel informatique (écrans cathodiques mais pas les écrans plats, à cristaux liquides) est sensible aux champs magnétiques (scintillements au niveau de l’écran) à partir de 1 microT, ce qui rend leur utilisation gênante dans certains environnements (les sources des champs sont nombreuses : le champ des lignes ou des câbles, le champ de la propre installation électrique de la maison, une lampe halogène avec transformateur etc… ).
Je suggère que la famille ou l’entreprise qui doit utiliser des ordinateurs dans ces conditions change d’écrans pour ne plus avoir ces scintillements. Si les écrans sont nouveaux, certains sont moins sensibles que d’autres car on peut faire de l’électronique mieux protégée. Ce problème est typique dans les banques et certains environnements où il y a beaucoup de matériel à proximité les uns des autres (rien à voir avec une éventuelle ligne), voir un étage où se trouve des systèmes UPS (qui reprennent la charge du réseau si celui-ci est interrompu de manière intempestive). Toutes ces perturbations demandent des aménagements spécifiques.
Nous ajouterons que ce n’est pas parce qu’un ordinateur est » sensible » aux champs électriques et magnétiques ambiants que cela implique des problèmes de santé pour l’homme.
La problématique des câbles souterrains est identique à celle des lignes à haute tension étant donné qu’il s’agit de courant transporté à 50 Hz, ce qui change c’est l’exposition (plus importante immédiatement au-dessus du câble, décroît plus rapidement avec la distance,…). Vous trouverez des informations à ce sujet à la page Exposition environnementale.
Dans votre situation, on regarde principalement le champ (d’induction) magnétique B (exprimé en microtesla). Celui-ci dépend de la charge de la ligne et varie donc dans la journée.
On a peu de mesure à ces très faibles niveaux de tension. Avec les données supposées, on devrait être à moins de 0,4 microtesla à environ 5 mètres d’une phase externe de la ligne (qui se trouve à 12 m de haut d’après vos informations).
Une mesure permettrait de fiabiliser cette donnée. La compagnie locale devrait pouvoir vous aider à la faire. Celle-ci devrait également pouvoir vous donner avec certitude l’intensité maximale et moyenne du courant passant dans la ligne. Le champ magnétique est directement proportionnel à cette valeur.
La valeur moyenne hebdomadaire est sensiblement plus faible mais dépend évidemment du taux d’utilisation de la ligne, ce que nous ne pouvons évaluer. Toutefois une réduction d’un facteur 2 paraît vraisemblable. Ces ordres de grandeur se rapprochent très fortement des champs ambiants créés par votre propre installation électrique.
Dans l’état actuel de nos connaissances et de notre expérience, voici ce que nous pouvons répondre à votre interrogation sur la présence d’un trampoline sous une ligne 380kV.
Tout objet métallique soumis au champ électrique d’une ligne à haute tension est parcouru par des charges électriques qui se déplacent au rythme (c-à-d à la fréquence) du champ ambiant. Ces charges variables sont susceptibles de provoquer un courant de contact lorsqu’on touche l’objet (comparable aux décharges électrostatiques quand on touche une voiture par temps sec). Ce courant n’est en général pas dangereux (sauf pour des très gros objets) mais il peut être désagréable. C’est pourquoi il est recommandé, pour l’éviter, de mettre l’objet – en l’occurrence ici les supports métalliques du trampoline – à la terre (un simple petit piquet de terre d’environ 1 m de longueur suffit). Pour de très gros objets (comme une grue ou un camion), lorsque le courant de contact risque de dépasser la valeur de 1 mA, cette mise à la terre est obligatoire (cf. RGIE art 139).